Amandine Charmant, potière intuitive
Comment en arrive-t-on à faire des pots ?
De banquière à potière… oui mais comment ?
Le début de l’histoire: souvenirs d’enfance
Le vrai début c’est sans doute une petite fille, qui tient la main de sa grand-mère devant les vitrines des Galeries Royales. S’arrêter, repérer la beauté des objets, apprendre à la détecter et s’émerveiller. Une véritable transmission.
Il y avait aussi cette passion pour le rangement, mais pas le rangement de tous les jours, celui où on réorganise tout, où chaque objet doit trouver une nouvelle place, sa juste place, à bonne distance de son voisin en tenant compte de l’harmonie des couleurs, et d’une multitude de détails imperceptibles.
Et tout l’art de dresser une jolie table, pour rendre le quotidien un peu spécial.
Un “boentje” pour Bruxelles et pour les jolies choses
Mes missions sont beauté, créativité et savoir-faire partagé et tout cela d’abord grâce à la céramique
Comment j'ai appris la céramique ?
Retour sur mon parcours d’apprentissage
Qui suis-je pour donner cours ?
La suite de l’histoire
La vraie vie ! Un peu de sérieux
Et l’enfance passe, les choses sérieuses doivent commencer.
Vie sérieuse en bref :
A l’unif, licence en langues et littératures romanes (après un furtif passage en médecine)
Libraire pendant 5 ans
Banquière (même durée)
Burn out, le besoin de se réaligner. Une nécessité !
La vraie “vraie vie”
Pendant ce temps de “réalignement”, je découvre la permaculture, en particulier la permaculture humaine et je découvre que je suis une « embellisseuse, contemplative et conceptrice ».
Je commence à mieux me connaître, et je découvre mes raisons d’être : observer, créer et embellir !
4 pilliers
Ancestralité
Slow Life
Créativité
Méditation
Rencontre avec la poterie
Plonger dans un atelier
Entretemps, je découvre la poterie, ça me passionne, me transporte et j’atterris dans l’atelier Nikisan, j’apprends auprès de Véronique qui a passé de nombreuses années au Japon. Elle m’offre son soutien, son optimisme et la bienveillance des “bons génies” qui résident dans son atelier. Durant 3 ans, je suis en pleine boulimie d’apprentissage. S’équiper : le tour, le four, les outils, la technique. Je continue d’ailleurs à me former parce qu’on n’a pas assez d’une vie pour explorer la céramique.
Ma vision du métier de céramiste
Je décide de me consacrer pleinement à mettre un supplément d’âme dans ce qui me semble le plus important, notre quotidien. Et naturellement, je commence à transmettre mes connaissances et ma vision de la céramique.
Enseigner
Dans mes précédents métiers, j’ai toujours été en charge de la formation de mes collègues. C’est donc tout naturellement que j’en fais autant pour la poterie.
Une mission
Observer, créer, embellir
Parce qu’il y a du beau, qui fait du bien au quotidien.
Mon état d’esprit
Totalement imprégnée de philosophie orientale du zen, en passant par l’esprit mingei, l’esthétique wabi-sabi en allant jusqu’à Marie Kondo, la reine du rangement, j’arrive à la conclusion que les objets qui nous entourent, ceux qui se trouvent au plus proche de nous, ceux qui nous servent tous les jours, parfois plusieurs fois méritent d’être choisis et entretenus avec le plus grand soin.
La part méditative du travail de potier est une de mes préférées.